Body rice, 2008
Hugo Viera da Silva
Un camp de vacance pour adolescents. Des corps se frôlent, des substances s’ingèrent et la techno gronde sans discontinuer.
Le cinéaste ne cherche aucune proximité avec ses personnages, d’où une distance malaisante qui empêche toute empathie ou identification.
Rien d’autre à faire que d’écouter le battement tribal de la musique, observer les corps et leurs rituels. Doucement, la transe gagne et ces jeunes gens mutiques nous semblent incarner les premiers spécimens d’une race étrange : créatures des premiers âges ou posthumains?