Aliens, le retour, 1986
Aliens
James Cameron
60 km de mauvaise route, voilà la note d’intention de James Cameron pour la suite qu’il propose à un film culte. Il a tenu parole. L’homme de « Terminator » affirme sa position de cinéaste hard boiled, maître de l’action et du muscle… au féminin !
« Aliens » est un film de transition. Une commande au travers de laquelle le réalisateur affirme le style et les thèmes qu’il n’abandonnera jamais.
Si Sarah Connor était la véritable héroïne de « Terminator », ce précédent opus de Cameron restait néanmoins le théâtre d’un combat masculin, celui d’un voyageur temporel et d’un golem en acier.
Si Ripley était la véritable héroïne de « Alien », il s’agissait encore d’une héritière des babysitter, chair offerte aux boogeymen, des slashers 70’s.
James Cameron reprend les choses où elles étaient pour les amener à ses propres obsessions : rejouer le destin des walkyries. Ces 60 km de mauvaise route seront donc le chemin qui mènera Sigourney Weaver à son destin de guerrière. Pour cela, elle devra protéger une enfant de la voracité d’une reine extraterrestre. La passation est limpide et se fait dans un don’t touch her bitch ! entré dans les mémoires.