Les hommes préfèrent les blondes, 1954

Gentlemen prefer blondes

Howard Hawks

Dans « E=MC2 mon amour », Patrick Cauvin faisait dire à son jeune héros que la véritable icône sexuelle dans « Les hommes préfèrent les blondes » était en réalité la brune Jane Russell.
Pour des raisons à la fois primaires et obscures, je suis assez d’accord.
Faut-il pour autant négliger la dumb blonde de cette histoire?
Soyons généreux et aimons les deux. Car, le génie de Hawks est de concilier les alchimies ce qui rend la pétillante Marilyn indispensable à l’explosive Jane.
L’histoire est idiote, c’est un peu logique, et consiste à plonger les 2 stars féminines dans un précipité susceptible de s’enflammer le plus rapidement possible à leur simple vue, ici un paquebot rempli de mafieux et de bidasses.
La question est évidemment graphique et non littéraire.
Hollywood sort des années castratrices du code Hayes et se voit concurrencer dans la gestion des émois masculins par des petits malins cartoonistes qui imaginent des icônes et des émois explosifs en quelques minutes.
Howard Hawks réplique.
Cinéaste virile s’il en est (les films avec John Wayne) mais également profondément régressif (les films avec Cary Grant et les films… avec John Wayne), il imagine un buddy movie au féminin tout en forme et en couleurs qui prouve par le charme que ces terribles histoires de pulsions et de passions pouvaient être très rigolotes…

~ par 50 ans de cinéma sur 10 janvier 2018.

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