La malédiction des hommes chats, 1944

The curse of the cat people

Robert Wise

La fille des Reed, Amy, vit dans un monde imaginaire. Comme elle n’a pas d’amies de son âge, elle en imagine une: la première femme de son père, curieusement décédée.

La «Féline» de Tourneur avait assurément ouvert des portes et constitue toujours un passionnant objet théorique. Je dois, néanmoins, confesser un faible pour sa suite.

La notion de suite est, d’ailleurs, toute relative, comme le marque par l’absurde le titre français (qui laisserait supposer que ce sont désormais des fantasmes masculins qui hantent des femmes).

Le jeu entre le visible et l’invisible est tout aussi ludique et la suggestion toute aussi excitante. Mais, le producteur Val Lewton et le cinéaste Robert Wise orientent le projet vers le pur onirisme. A la sécheresse de la série B, ils préfèrent ici les visions, les fantômes et les rêves… ce qui n’est finalement qu’une trahison fidèle de l’esprit de Tourneur!

~ par 50 ans de cinéma sur 15 septembre 2017.

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