Violent cop, 1989

Sono Otoko Kyobo ni Tsuki

Takeshi Kitano

Kitano débarque chez les cinéphiles du monde entier, avec 10 ans de retard (pour nous ce sera 1998), en faisant la gueule! Cela lui réussira plutôt bien. Personne n’aura l’idée de dérider ce masque de chair, totem de ses films, voir du cinéma japonais des années 90.
« Violent cop » est un yakuza eiga que devait interpréter la star de télévision Beat Takeshi. Par un de ces hasards qui modifient l’histoire de l’art, le réalisateur pressenti ne pourra accomplir sa tâche et la vedette se retrouvera des 2 côtés de la caméra. Ce qui permet au cinéaste Takeshi Kitano de faire ses débuts.
La suite n’est, évidemment, pas dénuée d’intérêt, mais il me semble que Kitano ne dépassera jamais la sublime sécheresse de ce premier essai dans le cinéma de genre. Ses meilleurs films (« Kids return », « A scene at the sea ») aborderons d’autres rivages.
Si l’on retrouvera souvent (et avec plaisir) le masque peu aimable de Kitano le yakuza, jamais il ne ressuscitera son « Violent cop ». On peut le regretter tant cette version crade de l’inspecteur Harry pouvait créer une fascination faite de dégoût et d’empathie.

~ par 50 ans de cinéma sur 24 mai 2017.

Une Réponse to “Violent cop, 1989”

  1. Le chef d’oeuvre du Kid d’Asakusa restera Beat Takeshi.

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