Companeros, 1970
Vamos a matar, companeros
Sergio Corbucci
Saisi dès la première seconde par le mantra morriconien Vamos amatar companeros!, le spectateur ne pourra jamais quitter la farandole.
Corbucci lance la course et compile les meilleurs idées que Goscinny avait oublié pour Lucky Luke. Le cinéaste, lui -même, a parfois du mal à suivre son action brouillonne. La mise au point se perd dans la fumée des gunfight ou dans les volutes des poursuites dans le désert.
Qu’importe, Tomas Milian cabotine sur sa partition préférée d’abruti rusé et Franco Nero lance des oeillades canailles, trop heureux d’avoir lâché le cercueil de Django.
Qu’importe puisque l’hymne de Morricone redonne sans cesse la rage aux plus épuisés des canassons.
Siempre vamos…