Trust me, 1991

Trust me
Hal Hartley

Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour comprendre qu’Hal Hartley nous était précieux.

Un autiste psychorigide séduit une bimbo timide.
Elle lui propose d’y croire, il se méfie.
Elle est est prête à mourir pour lui, il n’est pas sûr de vouloir continuer à vivre.
Ils ne sont pas bien adaptés au monde, semblant vivre à contretemps.
C’est ce qui les rassemble et nous les fait aimer. Comme lui, lorsqu’elle se jette dans le vide en disant trust me, on se prend à imaginer, l’espace d’une seconde, qu’elle va s’envoler.

Le cinéaste qui a inventé la grâce nous permet de croire que quelque chose de beau peut se passer entre les regards d’une fille et d’un garçon.

~ par 50 ans de cinéma sur 23 juillet 2016.

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