Yojimbo, Le garde du corps, 1961
Yojimbo
Akira Kurosawa
Le samouraï qui annonce le western italien, c’est lui. Non content d’ouvrir la voie au ronin cynique Sanjuro ou au sanguinaire Itto Ogami (entre autre), Kurosawa offre aux années 60 l’une de ses premières figures de chevaliers contestataires autour duquel les empires s’écroulent.
Au delà des tractes politiques de l’époque, nous aurions peut-être dû nous interroger sur le symbole de ce héros iconique qui détruit l’ordre ancien mais conserve une profonde ambiguïté avec toute idée de progressisme.
Yojimbo (comme ceux qu’il inspirera) est un héros viril condamné à la solitude absolue.
C’est pas faux.