Lost Highway, 1997

Lost Highway
David Lynch

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Les ressources méta magiques de la ville de Twin Peaks se révèlent inépuisables, au point de contaminer les oeuvres suivantes de leur auteur.

Les effets se vérifient directement sur le spectateur : à chaque vision de «Lost highway», une torpeur me saisie insidieusement si bien que je me retrouve pris d’effroi, à l’instar des flics en faction, Balthazar Getty prend la place de Bill Pullman.

En triturant «Vertigo», Lynch construit un nouvel édifice mental dont il serait vain de prétendre percer les secrets. Dense et complexe dans ses idées comme dans ses émotions, ce film est l’un des rares à pouvoir rivaliser avec les jeux vidéo, tout en restant un objet fondamentalement rock’n roll.

Sur ce dernier point Lynch assure très fort en inventant le mantra Dick Laurent is dead et en réactivant un titre génial de Bowie.

Pour le reste, il multiplie les espaces parallèles à en perdre la tête avec un terrifiant coup de téléphone et un final qui s’apparente à la plus belle boucle de l’histoire du cinéma.

~ par 50 ans de cinéma sur 11 avril 2016.

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