Police fédérale Los Angeles, 1985

To live and die in L.A

William Friedkin

livediela

James Ellroy n’aime pas « To live & die in L.A » ! Aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est plutôt bon signe. Le mad dog a probablement reconnu un concurrent cinématographique digne de ses bombes littéraires.
Au beau milieu des années 80, Friedkin se croit encore dans les 70’s et livre un polar hard boiled que n’auraient pas renié le Boorman de « Point of no return » ou le Peckinpah de « The get-away ».
A cette époque, Michael Mann s’évertuait à inventer l’esthétique 80, avec ses films et séries (évidemment «Miami Vice»). Mais Willy le cinglé ne s’en laisse pas compter et sent lui aussi parfaitement la décennie en cours, filmant un traffic de fausse monnaie comme une performance d’art contemporains.
Dans cette aventure musclée mais désenchantée, il rappelle toute l’étendue de la noirceur de son regard.

To-Live-and-Die-in-LA58_cropped

~ par 50 ans de cinéma sur 13 février 2016.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

 
%d blogueurs aiment cette page :