After hours, 1985
Martin Scorsese
Scorsese n’en peut plus! Il est adulé de tous mais ignoré du public. Il est adulé mais maudit, adulé parce que maudit et, bien sûr, maudit parce qu’il a cru ceux qui l’adulaient. Il rêve alors d’une pure machine de cinéma, un film facile qui s’enchaînerait tout seul. Un film qui lui ressemblerait quand même un peu. Par exemple l’histoire d’un type banal entraîné dans une cascade d’événements qu’il ne maîtrise jamais.
Ce personnage miroir, un américain brave gars, ne comprend rien aux années 80, ce qui l’inquiète un peu. Il a raison ! Le danger est partout, même (surtout) s’il prend des allures de Disneyworld pour yuppie en mal de sensations fortes. A la fin, il se retrouvera moulé dans une sculpture d’art contemporains, recouverte de billets verts… avant que tout ne reparte à zéro.
Il commencera, alors, peut-être, à comprendre les années 80.
Rarement un film n’aura aussi bien montré ce que pouvait être New-York dans les années 80…