L’énigme de Kaspar Hauser, 1974
Jeder für sich und Gott gegen alle
Werner Herzog
Quelques année plus tard, Werner Herzog réalisera « Coeur de verre », la légende veut qu’il imposa à ses acteurs de jouer sous hypnose. Le résultat fascine quelques instants avant d’ennuyer. Il semble que Herzog peine à emporter les gens normaux vers l’irréel.
Le cinéaste est tellement plus doué pour s’adapter aux monstres. Après son voyage en Lilliputie et son combat avec le démon Kinski, il rencontre Bruno S.
Comme dans les écrits de Freud, on ne retiendra qu’une initial. L’homme est atteint d’une pathologie mentale, Herzog lui fera donc jouer l’enfant sauvage Kaspar Hauser.
Le vertige est terrible, parfois hilarant. Sous nos yeux, se crée un personnage, une créature de cinéma devant laquelle la caméra se fait inquiète. Le cinéaste ne manipule ni le comédien (conscient de son travail) ni le spectateur (aucun chantage aux émotions).
Comme souvent, Werner Herzog livre un documentaire sur le film qu’il est en train de faire.
C’est le cas de tous les films?
Tous ne constituent pas de si puissantes expériences, humaines et chimiques.