Les démons de la liberté, 1947
Brute force
Jules Dassin
Opposition entre un prisonnier honnête et un directeur de prison sadique, c’est carré, c’est B, c’est toujours un bon sujet et nombres de producteurs bis ne s’en sont pas privé.
Si, ici, c’est mieux qu’ailleurs, c’est que la force brute est incarnée par Burt Lancaster, vedette qui ne craint jamais la caricature et qui en tirera même toujours une énergie renouvelée.
Le secret consiste à s’entourer de Robert Siodmak, Jacques Tourneur, Richard Brooks ou encore Robert Aldrich pour concrétiser sur pellicule ses fantasmes tirés de cases de bandes dessinées.
Dès son deuxième film, il ressemble à un modèle de Tom of Finland mais fera rêver tous les petits garçons en quête de héros.
Plus grands, ces derniers pourront revoir les «Démons de la liberté» et y aduler un autre héros, celui du découpage dynamique et des cadres tranchants, un autre roi de la série B: le metteur en scène Jules Dassin.
Super. Comme j’aime bien les films d’hollywood des années 30 à 1970: Votre blog m’interesse 🙂 Amitiés. Pierre ( de Radio Satellite).