Link, 1986

Richard Franklin

link_03_stor

Il s’agit sans conteste du film d’acteur de l’année! Une prestation digne des plus grands transformistes de l’actor studio, pourtant passée inaperçue. Personne ne saura quels efforts mimétiques furent nécessaire à une femelle orang-outan pour interpréter un chimpanzé mâle.

C’est l’une des bizarreries de cette série B malade. Outre la finesse du jeu, on admirera tout particulièrement la posture bazinienne du réalisateur qui prend soin de faire partager le champ entre le primate psychotique et ses partenaires humains. Les coupes sont réduites au minimum afin de ne pas séparer les espaces.

Dès lors, inutile de se livrer à de sanglant débordements, le malaise naît d’un simple panoramique entre la délicate Elisabeth Shue, nue dans sa baignoire, et le regard de la bête.

Beau moment de sauvagerie queer !

 5050582241723

~ par 50 ans de cinéma sur 23 août 2013.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

 
%d blogueurs aiment cette page :