La lettre, 1940
The letter
William Wyler
Dans un extrême orient de studio, Bette Davis joue de ses regards ambigus pour faire croire que l’amour est un jeu sans danger. Tony Gaudio sculpte les ombres et Max Steiner fait gronder le tonnerre, une façon de rappeler que le drame est inspiré par Somerset Maugham.
Les regards ne trompent que ceux qui le veulent. Un vampire ne peut se repaître de sa victime qu’à l’invitation de cette dernière.
Toutefois, lorsque les ombres laissent place à la lumière et que le tonnerre se tait, le dernier regard de l’actrice nous rappelle que les vampires aussi peuvent souffrir.