Onibaba, 1964

Kaneto Shindo

Dans les marécages balayés par les esprits de « Onibaba » se croisent 2 genres : le genre masculin (le Chambara) et le genre féminin (le Kwaidan eiga), le film de sabre et le film de fantômes.

La seconde option bénéficie de la préférence du cinéaste : 2 femmes jouent les brigands en attaquant les soldats perdus dans les marais.

Personnages féminins, décors féminin (un labyrinthe de poches d’eau), le cinéma d’horreur est souvent plus troublant lorsqu’il implique les filles.

Les hommes sont ici les absents. Guerriers perdus et impuissants, amour défunt (les 2 héroïnes sont mère et épouse d’un disparu), leur évanouissement offre une étrange atmosphère de western (de ceux où tout le monde meurt durant les duels).

Peut-être une revanche s’amorce-t-elle avec l’intervention du spectre qui mènera la vieille femme et sa belle fille à la folie.

La féminité triomphante, la masculinité devient l’inconscient refoulé, avec toute la violence qui caractérise son sexe!

~ par 50 ans de cinéma sur 18 octobre 2012.

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