La sentinelle, 1992
Arnaud Desplechin
Le film cerveau de Desplechin. Un peu facile, mais pas faux. Un programme, en tous cas. Le jeune cinéaste semble, en effet, y dévoiler son projet de cinéma, celui d’être un auteur très français mais en même temps, un auteur passionné par l’autre. Un auteur qui pourrait décrire le monde à travers et depuis la France.
Note d’intention ultra ambitieuse mais tenue de film en film et déjà, magnifiquement avec ce premier long qui pervertit les romances germanopratines avec l’espionnage international. Un film où l’écroulement du monde bi-polaire est étudié comme un corps en décomposition.
Un cauchemar