La sirène du Mississippi, 1969

François Truffaut

A la sortie du polar «Ho», les spectateurs mâles reprochèrent à Bébel de ne pas flinguer tout le monde à la fin. L’acteur lui-même regretta de ne pas avoir livré son «Scarface».

Les mêmes gars lui ont lancé qu’il n’aurait pas du se laisser manipuler par la grande Catherine. Certains allaient jusqu’à prétendre que la sirène ne demandait qu’une baffe pour se tenir à carreau…

Je ne sais pas si le magnifique les a écouté. Les années 60 se terminent et certaines illusions avec elles, notamment celle d’un nouvel homme dans une nouvelle masculinité. Dans la décennie à venir, l’acteur se perdra encore une fois dans un bide de grand auteur, ce sera «Stavisky» de Resnais, puis il favorisera un personnage de mec à l’ancienne.

Pour l’heure, une minorité lui conserve toute son admiration pour ce personnage d’homme doux qui continue d’aimer, même après avoir avalé la mort aux rats versée par sa belle…

~ par 50 ans de cinéma sur 14 octobre 2011.

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