Le journal d’une fille perdue, 1929

Tagebuch einer verlorenen

Georg Wilhelm Pabst

La question n’est pas de ressembler, mais d’incarner.

Inutile d’envisager le jeu de Louise Brooks à l’aune de son mimétisme avec une fille du peuple. Elle est fille du peuple, avec l’aura d’une sainte et la stature d’une star, mais sans hésitation.

Filmée par un cinéaste qui s’y connaissait en mélodrame, elle s’engouffre dans le destin de son personnage d’un seul regard.

Fille du peuple, icône offerte au public, les plus grandes stars ne sont elles pas, au fond, elles mêmes des filles perdues ?

~ par 50 ans de cinéma sur 6 août 2011.

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