Le journal d’une fille perdue, 1929
Tagebuch einer verlorenen
Georg Wilhelm Pabst
La question n’est pas de ressembler, mais d’incarner.
Inutile d’envisager le jeu de Louise Brooks à l’aune de son mimétisme avec une fille du peuple. Elle est fille du peuple, avec l’aura d’une sainte et la stature d’une star, mais sans hésitation.
Filmée par un cinéaste qui s’y connaissait en mélodrame, elle s’engouffre dans le destin de son personnage d’un seul regard.
Fille du peuple, icône offerte au public, les plus grandes stars ne sont elles pas, au fond, elles mêmes des filles perdues ?